Les 8 clés du succès d’entreprises gérées par des néo-Canadiennes et des néo-Canadiens

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Démarrer une petite entreprise n’est déjà pas facile en soi. Le faire dans un nouveau pays comporte son lot de défis supplémentaires : nouveaux marchés, nouveaux systèmes, nouvelle clientèle. Toute information sur les façons de réussir devient alors une ressource précieuse.

Et c’est ce que vous offrent les juges du concours Les belles histoires de petites entreprises qui ont repéré pour vous huit facteurs de réussite communs à des petites entreprises dirigées par des néo-Canadiens et des néo-Canadiennes.

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Une femme coiffée d’un joli foulard sourit en examinant des rouleaux de tissu dans un boutique colorée.

1. Elles considèrent leur unicité comme une force.

L’histoire personnelle et l’héritage culturel font partie intégrante de la réalité de ceux et celles qui ont fondé une petite entreprise dans leur nouveau pays. Et ces éléments jouent un rôle de premier plan dans leur identité de marque.

Plusieurs propriétaires d’entreprises ont compris que l’authenticité résonne auprès de la clientèle et qu’elle leur permet de se démarquer. Leurs parcours uniques les mènent souvent à créer des produits ou de services qui répondent aux besoins mal desservis de certaines communautés et à introduire des idées nouvelles sur le marché canadien.

Le point de vue des juges : « Je suis particulièrement sensible aux entreprises qui apportent de la valeur aux communautés en combinant différentes cultures. Mettant à profit leur créneau unique, elles créent des liens communautaires et favorisent l’intégration culturelle. »

Dans un café, devant une étagère garni d’articles d’artisanat, une femme sourit en consultant sa tablette, téléphone à l’oreille.

2. Elles sont mues par une passion inébranlable.

Diriger une petite entreprise dans un nouveau pays et un environnement d’affaires inconnu n’est pas chose facile. Les personnes qui réussissent sont animées par une passion profonde pour ce qu’elles font. Cette force les aide à surmonter les obstacles, à consacrer de longues heures à leur projet et à faire preuve de résilience (et de positivisme) lorsque les choses se compliquent.

En fait, le simple fait de s’établir dans un nouveau pays témoigne déjà d’une détermination exceptionnelle et d’une attitude résolument tournée vers l’action, deux éléments importants du succès entrepreneurial.

Le point de vue des juges : « Lorsqu’on est animé par une passion et qu’on croit profondément en sa mission, faire le bien autour de soi devient une composante naturelle de son entreprise. C’est ce qui donne tout son sens aux efforts qu’on met dans le travail. »

Au comptoir d’un café sympathique, une cliente échange avec le barista.

3. Elles savent comprendre les besoins de leur clientèle.

Vendre, c’est la partie facile! Comprendre ce que les gens veulent et ce dont ils ont réellement besoin – voilà le véritable défi. Pour les néo-Canadiennes et les néo-Canadiens qui gèrent leur propre entreprise, cela implique de repérer des besoins précis dans leurs communautés ou des lacunes sur le marché liées à des préférences culturelles particulières.

Les petites entreprises qui réussissent savent écouter et observer. Elles développent leurs offres pour répondre à des problèmes concrets et créer des expériences significatives. C’est une excellente façon de générer de la croissance organique et de favoriser la fidélisation.

Le point de vue des juges : « Plusieurs de ces petites entreprises à succès sont nées de l’identification d’un besoin non comblé – quelque chose que leurs propriétaires recherchaient personnellement, sans la trouver. En développant une solution pour leurs propres besoins, ces personnes ont constaté qu’elles pouvaient répondre à une demande beaucoup plus large, transformant ainsi une quête personnelle en une entreprise prospère. »

Tout sourire, une commerçante tourne l'affichette « Bienvenue, nous sommes ouverts » à la porte de sa boutique.

4. Elles perçoivent les défis comme autant d’occasions à saisir.

Les obstacles font partie du parcours entrepreneurial. Les petites entreprises qui réussissent les abordent comme des occasions d’élaborer de nouvelles solutions.

Pour les personnes ayant des vécus culturels variés, cela signifie souvent d’analyser les problèmes avec une perspective autre et de les résoudre en développant des produits ou des modèles d’affaires uniques que d’autres n’auraient même pas songé à envisager.

Le point de vue des juges : « L’innovation est un trait commun des entreprises prospères. Elles voient les problèmes comme des défis à relever et trouvent des façons créatives de les transformer en occasions d’affaires. »

Le propriétaire d’un commerce présente ses produits à une femme et sa fille dans un marché extérieur animé.

5. Elles tissent des liens serrés avec leur communauté.

Pour les personnes nouvellement installées au Canada qui démarrent leur petite entreprise, établir des liens solides dans leurs nouvelles communautés est d’une importance capitale. La force de celles qui réussissent réside dans leur capacité à entretenir des relations authentiques. Ce faisant, elles établissent un climat de confiance qui favorise la fidélisation et nourrit la fondation de réseaux solides, tant au sein de leurs communautés que dans le monde des affaires.

Le point de vue des juges : « La plus grande force des petites entreprises qui réussissent est leur capacité à créer des liens authentiques qui durent. Un moyen très efficace d’assurer la fidélisation. »

Une femme portant un ruban à mesurer au cou consulte une tablette intelligente dans son atelier de couture.

6. Elles adoptent le numérique.

Les racines locales et les liens communautaires sont importants pour les petites entreprises, mais une présence numérique est cruciale pour favoriser leur croissance. Les Néo-Canadiens et Néo-Canadiennes qui lancent leur petite entreprise ont souvent une ouverture sur le monde qui les pousse naturellement à adopter les outils numériques.

L’utilisation stratégique de plateformes de commerce électronique et d’outils de marketing permet aux petites entreprises d’étendre leur portée et de joindre de nouveaux marchés, ailleurs au pays.

Le point de vue des juges : « Pour les petites entreprises, la suite des choses, c’est le numérique. Tirer parti du commerce électronique et des outils en ligne permet de passer du “acheter local” au “vendre partout” et d’élargir considérablement son rayonnement. »

Trois femmes s’affairent dans un atelier de création rempli de tissus, croquis et échantillons.

7. Elles n’hésitent pas à chercher du soutien externe.

Lorsqu’on dirige sa petite entreprise, tenter de tout faire soi-même est un piège courant. Les personnes qui réussissent savent demander de l’aide. Elles ont compris que pour assurer la croissance et la pérennité de leur entreprise, elles ont tout à gagner à rechercher et à profiter des ressources disponibles comme des subventions, des concours spécialisés comme Les belles histoires et du soutien adapté comme le programme Solutions pour petites entreprises de Postes CanadaMC.

Le point de vue des juges : « L’approche du “loup solitaire” mène rarement à une croissance durable. Souvent, les petites entreprises vont plafonner parce que leurs propriétaires n’ont pas cherché à profiter du mentorat et des ressources spécialisées disponibles pour les aider à surmonter leurs défis et à prendre de l’expansion. »

Dans une boutique d’artisanat, une jeune femme se fait filmer alors qu’elle tient une poterie à la main.

8. Elles sont conscientes du pouvoir d’attraction de leur histoire personnelle.

De nombreuses petites entreprises  créées par des néo-Canadiens et des néo-Canadiennes ont des histoires captivantes. Même si partager son vécu peut être intimidant, surtout s’il comporte des moments difficiles, les propriétaires de ces petites entreprises à succès ont compris la force de leur histoire personnelle. En racontant leur cheminement avec authenticité, ces personnes s’attirent soutien et reconnaissance de leurs pairs, créent des liens précieux avec leurs communautés et se dotent d’un avantage concurrentiel unique.

Le point de vue des juges : « Les entreprises dirigées par des personnes nouvellement arrivées au Canada, des femmes ou des groupes marginalisés ont tout à gagner à raconter leur histoire. Oui, parfois ça peut être difficile ou même triste – mais c’est leur réalité unique. Certaines personnes hésitent à le faire parce qu’elles ne veulent pas susciter la pitié, d’autres éprouvent un sentiment de honte. Elles doivent réaliser que leur histoire est leur superpouvoir. Il est important qu’elles racontent leur parcours extraordinaire de manière à ce que les gens voient qui elles sont véritablement! »