Cette année encore, Postes Canada s’offre une petite visite dans la pouponnière de la nature en émettant quatre timbres d’usage courant qui illustrent les petits d’animaux indigènes du Canada. Créées par les designers Monique Dufour et Sophie Lafortune, ces vignettes partagent le même style visuel que les deux premières émissions de la série. Ainsi, l’animal repose sur un arrière-plan principalement blanc, qui laisse deviner son habitat naturel.

Les quatre animaux sont des espèces indigènes des forêts et des champs du pays.

Marmotte commune
Les petits de la marmotte commune – également connue sous le nom de marmotte d’Amérique ou de siffleux – naissent glabres, aveugles et totalement vulnérables. Proie prisée des renards, des aigles, des coyotes et des chiens, ils s’aventurent hors du terrier en parcourant de courtes distances pour aller grignoter de l’herbe et du trèfle. À la fin mars ou au début avril de chaque année, la mère donne généralement naissance à une portée de deux à neuf petits. Au milieu de l’été, les « adolescents » quittent leur tanière natale et emménagent dans leur premier terrier qui se trouve généralement à quelques mètres de l’endroit où ils ont vu le jour.

Porc-épic
Le porc-épic ressemble beaucoup à un castor recouvert de piquants. À la naissance, il peut peser davantage qu’un grizzli nouveau-né. Ses piquants doux à la naissance durcissent peu après. Rongeur myope, il se fie presque uniquement à son odorat. Lorsqu’il a peur ou se sent menacé, ses muscles se contractent et ses piquants se hérissent. Les Autochtones utilisent les piquants du porc-épic pour fabriquer des brosses à cheveux et des décorations. Malheureusement, l’un des principaux dangers auxquels est confronté cet animal est son propre manque d’équilibre. En effet, le porc-épic tombe souvent des arbres et risque de s’empaler sur ses piquants.

Faon du cerf
Le faon du cerf naît avec en moyenne 300 taches blanches sur son pelage qui disparaissent avec le temps. Immédiatement après avoir mis bas, la chevrette lèche son petit pour lui enlever toute odeur, le protégeant ainsi des prédateurs. Sauf durant la tétée, le faon se dissimule dans l’herbe jusqu’à ce qu’il puisse marcher avec sa mère. Un faon de quelques jours en santé court plus vite qu’un humain, mais il devra attendre de trois à six semaines pour échapper à la majorité des prédateurs. Environ 25 % des faons jumeaux ont des pères différents.

Ours noir
Venant au monde à la fin janvier ou au début février alors que sa mère est toujours dans sa tanière, le minuscule bébé ours noir mesure en moyenne de 15 à 20 cm, pèse un peu plus de 225 g, est aveugle et glabre. Lorsqu’il a peur ou qu’il se sent menacé, il vagit comme un enfant nouveau-né. La maman ourse passe les 18 mois qui suivent la naissance à sevrer et à nourrir ses petits et à leur enseigner quoi manger et comment faire pour survivre afin qu’ils puissent subvenir eux-mêmes à leurs besoins.

« Les timbres sur les animaux sont toujours populaires. En mettant les petits à l’avant-plan, on mise sur le côté adorable des bêtes pour séduire les collectionneurs et le grand public », explique Danielle Trottier, gestionnaire, Conception et production de timbres.

Comme par le passé, ces quatre timbres courants (au tarif du régime intérieur, des envois à destination des États-Unis, du régime international et du courrier surdimensionné) sont offerts sous forme de carnets et de rouleaux. Les collectionneurs peuvent également se procurer des bandes de rouleau comprenant quatre ou dix timbres. Enfin, le pli Premier Jour officiel porte la mention « Ancaster ON », l’endroit où ont été photographiés les petits de la marmotte ornant la figurine du régime intérieur.